jeudi 20 mai 2010

Au commencement...

    A. vient de me ramener mes diapos développées. Quelle surprise de découvrir une bien meilleure qualité que mes autres photos numériques ! Du coup je suis content pour la journée et décide de poster un nouveau message. Le temps me manque pour faire des mises à jour régulières... De plus je n’ai pas envie d’étaler simplement le cours de mon voyage par ordre chronologique mais plutôt d’entreprendre une petite introspection afin de mieux comprendre et faire comprendre mon amour pour ce pays. 

    Au commencement (c’est à dire il y bientôt six ans maintenant si je ne me trompe pas) le Japon m’apparaissant comme un simple pays lointain, un peu bizarre et plein de clichés. Je peux dire que l’esthétique japonaise m’est venue du jeu de go (igo) lorsque je jouais dans un club strasbourgeois à mes heures perdues. Il s’agit d’un jeu de plateau d’aspect simple et dont les règles le sont tout autant. Des pions noirs et blancs, des lignes... très minimaliste en somme. Pourtant une partie n’est pas sans difficulté et il est  possible de l’emporter ne serait-ce que d’un seul point. C’est là tout le charme du GO.  


    Par la suite mon intérêt pour le Pays du Soleil Levant s’est plutôt focalisé sur les arts traditionnels et populaires. J’ai souvent la tête remplie d’images confuses où se promènent des boites laquées suivies d’un cortège de masques aux lignes épurées, ainsi que des bols fumant de thés frais. Ce sont les Sagemonos, ou “les choses que l’on porte à la ceinture” qui me fascinent le plus. On peut dire que les artisans nippons maîtrisent mieux que quiconque l’art de la miniaturisation et l’évocation des choses à travers de simples “clins d’oeil” subtiles. 


    Je n’arrive plus à situer le moment précis de l’ouverture de la boite de Pandorre nippone, lorsque ma curiosité devint globalisante. Toute chose portait sa facette japonaise. 


    Ce sont aussi les maisons et la culturelle matérielle de ce pays qui m’intéressent, comme son folklore et ses arts populaires. Quelques ethnologues français ont comme sujet d’étude le Japon. Concernant l’archéologie, peu d’auteurs francophones y ont consacrée des ouvrages. 

 "Vue du Kokugikan du Musée Edo-Tokyo"

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